29 décembre 2008
Exil
Guidée par les étoiles,
Le vent souffle dans mes voiles;
J’admire les navires au loin
Et ne m’occupe plus de rien
Sur ce radeau de fortune,
Je dérive et divague,
Bercée par les vagues,
Et gardée par la lune.
Une pluie d’or à l’horizon
Suivie de folles constellations ;
La tempête se lève,
Et balaye mes rêves,
Chante sa chanson
De destruction
Et enfin ne me laisse
Qu’un mat frêle qui se dresse,
Isolé, mais fier
Telle une main dans
l’air ;
J’entends encore les
répercussions
Et les échos des sons
De la tempête passée.
C’est une belle journée,
Et enfin, je me dis, dérivant au hasard
Que nous sommes tous les exilés de quelque part.
Publicité
Publicité
Commentaires
J
T
P
J
P